Testament politique de Louis-Joseph Papineau
 

Le célèbre Louis-Joseph Papineau, prononce ce discours mémorable au moment où la Confédération du Canada vient d’être créée.


On se souviendra qu’il faisait partie intégrante des fils de la liberté (nos patriotes).


Il fait, ici, l’historique des principaux régimes politiques, dont le Bas-Canada a dû subir depuis les débuts de la colonisation.


Suivez ce conférencier notable, vous verrez son point de vue qu’il a voulu faire connaitre !

Sommaire



Prologue

Introduction

Aux membres de l’Institut

Aristote et les autres

Les constitutions

Les droits et les régimes

Le régime soldatesque

Suivant l’Acte de Québec

Aux époques plus récentes

Retournons à 1775

Changements au gouvernement

Vouloir l’union des deux provinces

Le second régime soldatesque

Le quatrième régime parlementaire

L’acte de confédération

En Nouvelle-Écosse

Un système imposé

Appel aux concitoyens

Conclusion

Des livres captivants





À propos de la couverture : Monument dédié à Louis-Joseph Papineau, devant l’Hôtel du Parlement à Québec, de Fredbro/Dreamstime.




Prologue



Monsieur Louis-Joseph Papineau a 81 ans lorsqu’il prononce ce célèbre discours, le 17 décembre 1867, à l’Institut canadien de Montréal. À ce moment, la Confédération vient d’être votée. On a considéré ce discours comme le testament politique du grand orateur. Il est mort quatre ans plus tard.


Le texte de ce discours a aussi paru en 1868, dans le journal Le Pays.


L’éditeur de l’ebook s’est permis de séparer le texte avec des en-têtes, dans le but de le rendre plus digestible.





Toile représentant M. Louis-Joseph Papineau

Wikipedia




Introduction



Le tribun populaire

de primaire.recitus.qc.ca



« Monsieur le Président,

Mesdames et Messieurs,


Vous me croirez, je l’espère, si je vous dis : j’aime mon pays. L’ai-je aimé sagement, l’ai-je aimé follement ? Au dehors, des opinions peuvent être partagées. Néanmoins, mon cœur puis ma tête consciencieusement consultés, je crois pouvoir décider que je l’ai aimé comme il doit être aimé.


Ce sentiment, je l’ai sucé avec le lait de ma nourrice, ma sainte mère. L’expression brève par laquelle il est le mieux énoncé : mon pays avant tout, je l’ai balbutiée sans doute sur les genoux de mon père.


Dès qu’il m’eut entendu dire un mot, il vit que son fils ne serait pas muet, et qu’il fallait donner une bonne direction à son instruction. Cette direction, au temps où le pays était plus moral que spéculateur, était connue dans nos bonnes vieilles familles, et nous inspirait l’amour du pays et l’estime pour tout ce qui pourrait être pour lui une source de bien être et de grandeur.


...

 

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