Manitoba
 

Coloniser l’Ouest militairement pour le joindre au Canada et déloger Louis Riel du fort Garry.


Suivez le voyage qu’il a fallu faire pour se rendre jusque là.


Vous en serez étonnés !

Sommaire



LE NORD-OUEST JUSQU'À LA PASSATION DU BILL DE MANITOBA

Rappel des évènements

Essai de colonisation

Insurrection avec M. Riel et les Métis

PRÉPARATIFS DE L'EXPÉDITION

L’achat des provisions

Le général Lindsay a la direction absolue de tous les envois

La force armée

Le colonel Wolseley, chef de l’expédition

DE TORONTO À LA BAIE DU TONNERRE

Bloqué au canal du Sault Ste-Marie

LE CHEMIN-DAWSON JUSQU'AU PONT DE LA MATAWIN, PARCOURS DE 27 MILLES

Encore plus difficile par bateaux

La route n’est pas terminée

Les autres causes du retard

De mauvaise foi

DU PONT DE LA MATAWIN AU LAC SHEBANDOWAN, PARCOURS DE 21 MILLES

Les réguliers canadiens et quelques voyageurs

Obéir aux ordres et se priver

DU LAC SHEBANDOWAN AU FORT FRANCES, PARCOURS DE 194 MILLES

Plus facile mais avec 60 portages

La boisson

DU FORT FRANCES AU LAC WINNIPEG, PARCOURS DE 310 MILLES

Que fera Riel à l’arrivée des troupes ?

Le commerce des fourrures

L'ARRIVÉE AU FORT GARRY

Le fort Garry

Riel est parti

DEPUIS LA PRISE DE FORT GARRY JUSQU'AU DÉPART DES TROUPES ANGLAISES

La vie au grand air

Ce colonel Wolseley

HIVERNEMENT DES VOLONTAIRES À MANITOBA

La lettre de Mgr Taché à Son Excellence le gouverneur-général

Le bien-être au fort Garry

RETOUR DE L'EXPÉDITION

CONCLUSION

Des livres captivants



Note à propos de la couverture : En direction ouest vers le Manitoba, au début des années 1870, de canadahistoryproject.ca




LE NORD-OUEST JUSQU'À LA PASSATION DU BILL DE MANITOBA



Au moment où les volontaires de l'expédition de Manitoba rentrent dans leurs foyers, nous croyons qu'il est à propos de consigner ici les différentes phases par lesquelles a passé ce mouvement militaire nouveau parmi nous, quoique le Canada ait déjà vu des expéditions considérables partir de chez lui pour atteindre les contrées sauvages du nord et du nord-ouest de ce continent.



Deux canons que l'on voit encore aujourd'hui abandonnés sur la hauteur des terres, près des sources du Saint-Maurice, annoncent assez le passage d'une expédition armée plus régulièrement que ne l'étaient celles des célèbres voyageurs qui portaient ordinairement chez les tribus indigènes le nom et le respect de la France.


Ces quelques mots, dont le sens ferait au besoin le sujet d'une étude historique curieuse et instructive, nous sont inspirés par la lecture des journaux anglais, qui, parlant de l'expédition de l'année dernière, n'hésitent point à la représenter comme sans précédent dans nos annales.


Ainsi qu'il arrive presque toujours, les Anglais ne tiennent aucun compte de la tradition du Canada français. Cela n'empêche pas nos ancêtres d'avoir parcouru le nord et le nord-ouest de ce continent, de leur avoir imposé des noms, d'y avoir fondé des établissements et d'y avoir conduit des troupes longtemps avant les Anglais.


Avant d'aborder notre sujet, rappelons les événements qui ont provoqué en 1870 l'envoi d'une force armée dans le territoire des rivières Rouge et Assiniboine. La Revue n'admettant pas les débats politiques, nous nous bornerons avec plaisir à esquisser les traits historiques de la question.


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