Grand Pontife

 
 

Comment Jules César, âgé de 34 ans, sans fortune personnelle et accablé de dettes, va-t-il accélérer les étapes de sa carrière politique ?

Peut-il sérieusement aspirer à une charge de Grand Pontife, et l'emporter sur des candidats plus qualifiés que lui ?

C'est un pari risqué : s'il échoue, c'est la ruine et l'exil. Auriez-vous pris un tel risque ?

Découvrez par quel moyens il s'en sortira, avec des coups de théâtre à la limite du croyable.


Cet eBook est le cinquième de la série Julius Caesar.

Il est tiré de " Servilia ou les Mémoires de Jules César ", obtenant le prix international Jean Monnet en 1999 ainsi que la médaille de la présidence italienne.

Sommaire


Introduction

De retour chez moi

Les élections

Les combats de gladiateurs

Je deviens le grand pontife

Interlude

La conjuration de Sergius Catilina

Faire échouer ses projets

Sergius raisonne

Cicéron contre-attaque

Pompeia, la femme de Caesar

En attendant Pompée

La défense de Clodius

Le consulat

Comment arriver au consulat

Le dangereux Bibulus

Julia, ma fille

Les demandes en mariage

Ma fille avec un homme plus âgé que moi ?

Le mariage de Julia

Homme ou femme ?

Obtenir un commandement

Les soucis du consulat

Quelles sont mes forces ?

Départ pour la Gaule

Conclusion

Du même auteur

Mot de la fin


Introduction


Julius Caesar rentre à Rome après trois ans passés à parfaire son éloquence et à guerroyer en Asie Mineure. Cette fois, il est décidé à se lancer dans la carrière politique et à éviter les erreurs qui l’avaient poussé à partir pour se faire oublier trois ans plus tôt. Il retrouve Servilia, dont il est plus que jamais amoureux. Bien que Servilia soit veuve, et donc libre, il refuse de l’épouser car à ce stade un divorce compromettrait ses espoirs politiques. Ensemble, ils passent quelques jours dans un refuge caché hors de Rome. Tombée enceinte, Servilia épouse alors Silanus pour éviter le scandale.


Cornelia, l’épouse de Caesar, affronte une nouvelle maternité dans l’espoir de lui donner enfin un héritier mâle. Mais sa santé décline et Caesar, bien tard, comprend à quel point Cornelia a compté pour lui.  Cornelia meurt et Caesar lui offre des funérailles splendides, qui font accourir peuple et noblesse.


Caesar, qui pendant la maladie de Cornelia avait renoncé à sa tempétueuse vie nocturne, la reprend de plus belle, notamment avec son compagnon de débauche, Sergius Catilina. Une nuit, il se trouve mêlé à une bien sordide affaire, qui lui coûte fort cher.


Il accueille donc avec soulagement sa nomination de questeur en Espagne. Il part, décidé à quitter la pente sur laquelle l’entraîne Catilina. En voyage, à travers les Alpes, il assiste à un combat de coqs censé départager deux chefs barbares qui revendiquent chacun la primauté dans leur village. Il prononce la phrase devenue fameuse :


« Mieux vaut être premier dans un village que deuxième à Rome. »


Une nuit, un cauchemar le bouleverse : il se voit faire l’amour à sa propre mère. Sur le chemin du retour, un fameux devin lui révèlera la signification cachée de ce rêve : la mère c’est la terre, et César un jour la soumettra. Sceptique, il pense néanmoins utiliser cet oracle pour faire avancer ses projets politiques.


Il profite du voyage de retour en Italie pour tenir des discours aux habitants des provinces qu’il traverse et les encourager à réclamer plus de droits de la part de Rome.


De retour chez moi



67 av. J.-C.



Une des premières choses que je fis, de retour chez moi, ce fut de prendre femme. Un homme se doit d'être marié, ne fut-ce que pour se garder des avances des femelles en mal de mari et de toute leur parenté.


À cette époque, je n'avais pas de goût pour les jeunes filles et je frémissais lorsqu'un père, à peine plus âgé que moi, poussait devant moi, avec des manières de courtier, une adolescente qui louchait ou qui avait les dents de travers.


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